Moi, je voulais être aventurier, partir au Canada, je rêvais de grands espaces, de larges prairies, je me suis donc tout naturellement tourné vers le métier… d’automaticien. Cherchez l’erreur ! Me voici donc en route pour 20 ans de balade à travers les entreprises et les échelons pour finir ma carrière industrielle en tant que directeur commercial chez le premier fabricant de robots au monde. Mais revenons, si vous le voulez bien, aux origines qui nous intéressent.
À 20 ans déjà, dans les Vosges, près de Gérardmer, je me promenais en forêt, au bord des lacs. J’avais envie de partager ce que je voyais à mon entourage, faire résonner le craquement des feuilles sous mes pieds, faire ressentir le vent dans ma nuque ou la pluie sur mes épaules. Le plus évident fut de prendre un appareil photo. À mon sens, le plus beau moyen d’expression. Je voulais, par une image, transmettre mon sentiment, mon vécu, l’instant présent. Et mon Zénith, poids plume de quelque 10 kilos, m’a montré que c’était chose possible. Non seulement possible, mais formidable ! En un clic, vous capturez une émotion, une pensée, un message, etc. Magique !
Besoin d’air et retour aux sources se disputaient mon attention quand je suis tombé (rassurez-vous, sans me faire mal, au contraire) sur un livre de Laurent Gounelle, L’homme qui voulait être heureux. Je me suis identifié au personnage, à moins que ce ne soit Monsieur Gounelle qui se soit inspiré de moi pour écrire cette histoire. Néanmoins, Confucius, dans son murmure, s’est invité et joint à ma réflexion. « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie ». Ma décision était prise.
Pour autant, j’étais imprégné de mon expérience en entreprise. Je suis donc devenu Cyrille Photographe Industriel, spécialiste de la photo corporate.
Pour moi, la photographie, c’est un sentiment. Quand je regarde l’objet, le sujet, je ressens déjà ce que la photo, elle-même, va mettre en valeur. Suivant les modèles, il peut s’agir d’une harmonie des lignes, mais aussi des couleurs, une émotion, un bruit, le silence, la sérénité, le mouvement. Je ne saurais définir précisément, c’est l’image qui parle. Je transpose immédiatement mon visuel en rendu photographique. Les floutages ou autres techniques s’imposent à moi, car le spectacle final apparaît déjà devant mes yeux. On pourrait comprendre que je vois la vie à travers un objectif, en fait, c’est au-delà, je vois la vie à travers le post-traitement. C’est la raison pour laquelle je retravaille mes photos selon mon point de vue. Quand vous regardez un paysage, l’océan, vous voyez le réel, moi, je vois le rendu final de mes futures photos. Voici comment vous pouvez admirer une mer lisse avec mes créations. Je me joue des volumes, des surfaces, à petits coups de zoom.
Prenez le domaine corporate ou industriel, quand je photographie des artisans, des ouvriers, peu importe le métier et le secteur d’activités, j’utilise l’environnement pour créer mon image. Je considère toujours le sujet dans sa globalité et c’est cette réalité-là qui dessine la photographie. La plupart du temps, je laisse les gens libres de leur positionnement, puisque c’est la situation qui décide.
Les collectivités locales apprécient ce genre de mises en valeur et développent les expositions. Une façon originale et artistique de promouvoir les métiers, les hommes et le patrimoine. Je suis fier d’y collaborer.
Là, je vous parle dans l’absolu. Après, je m’adapte aux besoins et envies de mes clients, bien entendu. Numérique ou argentique, couleur, noir & blanc, sépia, différents formats et supports, tout est possible !
Pour moi, le travail est le centre de gravité de certaines valeurs. Lesquelles ? Qualité, respect mutuel entre le professionnel et son client, l’amour du travail bien fait, bref sérieux et professionnalisme en long et en large, pardon en couleurs et noir & blanc. Je travaille sérieusement sans me prendre au sérieux. C’est pas idéal, ça ?
Je travaille à l’élaboration d’un ouvrage sur l’homme et la mer, l’occasion de présenter des photos réellement artistiques et faire voyager les lecteurs à travers les images. Je veux faire du beau ! Je veux faire ce qui n’existe pas, sortir du schéma éditorial. Donner un nouveau point de vue, comme des photos sous l’eau par exemple. Avez-vous déjà vu un ostréiculteur depuis le fond de l’océan ? Moi, jamais ! Je veux offrir un spectacle existant, mais que personne n’a pourtant jamais vu. Des expositions auront lieu au fur et à mesure. J’ai déjà commencé avec les paludiers et entamé des collaborations avec des coopératives. C’est une belle tournure de carrière qui m’attend.
Je me forme aussi à la vidéo pour proposer les films publicitaires aux entreprises.
Allez, je vous offre un scoop : j’ai un autre projet, c’est de devenir célèbre, mais là tout ne dépend pas de moi !
J’en vois deux (dont un, bien sombre) qui me reviennent instantanément en mémoire.
Le premier ? Oh, trois fois rien, du matériel neuf qui finit explosé par terre pendant un shooting d’architecture à Saint-Nazaire. Oups !
Le second, plutôt marrant finalement. À la pointe de Merquel près de Mesquer, la mer m’a piégé alors que j’étais concentré sur mon appareil. Grimpé sur mon rocher et absorbé par mon travail et l’horizon, c’est le clapotement des vagues sur mes genoux qui m’a soudain ramené à la réalité.
Mais, je parle, je parle, et vous ? Quel est votre projet ? Quelle histoire souhaitez-vous mettre en scène à travers mes photographies ?
Contactez-moi, on en discute ! Je suis Cyrille Photographe Professionnel à Saint-Nazaire, à votre écoute.